Bienvenue dans la revue de presse de Senigallia du vendredi 16 avril.
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Nous concluons immédiatement après la chanson thème il ya deux rendez-vous importants le premier est une interview faite par notre directeur éditorial Massimo Mariselli soutient Serge Plantureux qui organise la Biennale de Senigallia et immédiatement après la recette des grandes bouchées avec les étudiants de l’institut Panzini de Senigallia
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– Cher Serge Plantureux, vous êtes un expert en ventes aux enchères de photographies, en particulier de photographies françaises, qu’est-ce qui vous a amené à Senigallia ?
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– Je suis venu à Senigallia pour la première fois pour rencontrer un célèbre photographe que tout le monde connaît bien ici. C’était en 1992, mes amis de Rome m’avaient conseillé de faire le voyage pour rencontrer Mario Giacomelli et nous sommes venus. Il nous a très mal reçus. Nous ne pouvions pas du tout parler et comme nous nous trouvions, c’était une grande frustration, puis un peu plus tard, trois ans après, j’étais avec ma jeune épouse, nous sommes passés près, nous sommes revenus et, cette fois-là, nous avons été bien mieux reçus, surtout mon épouse.
07:01
– Je comprends, elle a définitivement plus de chance que vous, votre femme.
07:04
– Oui, ma femme a plus de chances. Pourtant c’était tellement intéressant cette rencontre puis la ville puis Inès était enceinte ; nous avons compris qu’avec des petits enfants c’était bien de venir en vacances. Nous sommes donc venus voir Mario Giacomelli et nous sommes venus passer des vacances avec les enfants. Et ça a duré 25 ans.
07:28
– Vous en avez maintenant fait un enjeu plus concret, puisque vous serez organisateur de la Biennale de la photographie de Senigallia. Quel sera le programme ?
07:53
– Le programme a été un peu organisé avec les conditions sanitaires d’aujourd’hui. Cela signifie donc que le programme a reposé en grande partie sur la bonne volonté des artistes, des photographes, des collectionneurs et des historiens. La conservatrice générale est Christine Barthe du musée du Quai Brandy, qui est un grand musée national français. Il y a deux ans, c’était Maria Francesca Bonetti, du Musée de Rome, du Cabinet d’art graphique. Christine a accepté de venir même si ce n’était pas très facile de se déplacer. Elle est déjà venue deux fois pour visiter tous les lieux, et elle connaît bien le monde entier car elle a lancé un grand projet appelé “l’Album du Monde”, avec les premières photographies de chaque pays ; il a déjà été exposé au Louvre Abu Dhabi l’année dernière. Je l’ai aidée parce que je ne suis pas vraiment un spécialiste de la photographie française ; j’aime beaucoup voyager et j’ai aimé, comment dire, enquêter sur l’histoire, les débuts de la photographie, les proto-photographes de tous les pays où j’ai pu voyager, que ce soit la Colombie, le Mexique, la Russie, l’Italie et la France.
09:16
– Une fois de plus la Senigallia, Sena Gallica, conquise par les Français mais il y aura cette intervention française sur la Senigallia. Y aura-t-il aussi des Italiens ? Et surtout, y aura-t-il aussi des Senigalliens impliqués dans cette affaire ?
09:32
– Il y a beaucoup de gens de Senigallia. Il y a le groupe, le mouvement Introvisione qui participe, il y a Giovani Ghiandoni, il y a un photographe français qui vit ici depuis cinq ans, Michel Collet, puis nous aurons une exposition organisée par Michele Smargiassi.
10:01
– Bien, bien, bien.
10:02
– Nous avons la participation de galeristes, également des collectionneurs de Senigallia. Il y a des Français, mais pas seulement. Il y a…également, un photographe arrivera de Moscou.
10:12
– Tout bien considéré, ce sera une bonne chose. Cela va se prolonger… il y a des expositions, et puis il y aura juste la biennale, comment, comment cela fonctionne-t-il ?
10:18
– Les expositions durent tout l’été.
10:21
– Tout l’été
10:23
– Les rencontres, les conférences durent trois jours…
10:24
– Trois jours
10:26
– …24-26 juin.Et puis, s’il n’est pas permis de faire une foire aux collectionneurs, il y aura des réunions plus discrètes pour faire encore des changements ; ils discuteront entre eux. Je veux dire que Senigallia est vraiment une ville très accueillante pour la petite communauté de spécialistes de l’histoire de la photographie et de la photographie de collection, pour les musées.
10:54
– En bref, Senigallia a désormais pris ce nom, Senigallia Ville de la Photographie. Quel avenir ? Quels sont les développements de cette biennale, de cette photographie pour Senigallia ?
11:11
– Je ne sais pas exactement quels sont les développements, il est difficile de parler de l’avenir, mais je peux dire par exemple que des journalistes chinois viendront en juin de cette année, pour faire un rapport sur la possibilité d’organiser une biennale spéciale Chine dans quelques années.
11:28
– Je comprends. Nous sommes donc au milieu de cette interview. Voulez-vous ajouter quelque chose ? Je t’appelle Serge parce que maintenant nous sommes devenus amis, veux-tu ajouter quelque chose ?
11:44
– E. Je ne veux pas faire trop de publicité. Mais je dois dire que cela fait tellement d’années que je n’ai pas vu une de mes initiatives recevoir un accueil aussi universel, c’est-à-dire que l’idée de tenir ces réunions à Senigallia plaît à tout le monde.
12.04
– Bien sûr.
12:05
– Les gens d’ici l’aiment un peu, ce n’est pas facile de plaire aux gens de Senigallia ! Mais les musées américains que je connais leur plaisent beaucoup, ou les musées suisses, ou français… parce que je dois expliquer que dans les grandes villes, les foires de la photographie, le fameux Paris Photo, le fameux AIPAD en Amérique, où j’ai participé pendant de nombreuses années, ont eu une évolution un peu comme la Formule 1. Elle est devenue un circuit de Formule 1, et… il y a un manque de temps, un manque d’espace pour des choses plus subtiles comme une photographie plus métaphysique ou même une histoire de la photographie, des photographies anciennes qui ne peuvent pas toujours rivaliser avec les galeries qui occupent des stands de 100 000 euros.
13:00
– Très bien. Nous vous remercions de votre aimable contribution et nous espérons avoir l’occasion d’organiser d’autres réunions au cours de la biennale.
13:20
– Je l’espère…
13:21
– Un grand bonjour à Serge Plantureux, Massimo Mariselli et au metteur en scène Alberto.
[Musique].
– Bienvenue dans la rubrique du grand Max …