On considère que la première photographie ayant illustré un article de presse est la vue d’une barricade de juin 1848, saisie au daguerréotype rue Saint-Maut le 25 juin 1848, après la fin tragique des émeutes, et publié dans le n° de l’Illustration daté du 1er juillet 1848 (aujourd’hui dans les collections du Musée d’Orsay).
Les historiens citent ensuite la guerre de Crimée 1854-1856 et surtout la guerre civile américaine, Guerre de Sécession 1861-1865. (Cf. wikipedia)
C’est donc à cette époque héroique des débuts du photojournalisme que doit être placée cette vue panoramique de Stanislas Martin.
La France et la famille impériale s’émeuvent du drame ; des secours financiers sont envoyés. Le comte Reille, envoyé par Napoléon III, distribue ainsi, de la main à la main, 20 000 francs. Le roi d’Espagne envoie 5 000 francs, le prince Jérôme-Napoléon et la princesse Clotilde, 2 000 francs (tout comme le comte de Chambord). L’archevêque de Paris 30 000 francs recueillis lors de quêtes diocésaines. Le nonce fait parvenir 5 000 francs de la part du pape. Encouragés par les souscriptions ouvertes dans les journaux nationaux et régionaux, des particuliers ont adressé directement des secours au maire de Limoges.